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Adélaïde Pralon

Adélaïde Pralon

Auteur - Metteur en scène


"Je suis la chef. Je mets des mots sur du papier et après de vrais hommes et de vraies femmes modèlent les êtres enfermés dans les lettres. Je donne des ordres, je cherche, je rigole.
En fait, au départ, on s’aime et s’amuse à faire les idiots sur des barrières, sur le plateau, dans la campagne. Se raconter des histoires, c’est plus simple que vivre tout seul dans la réalité. C’est vital. Surtout ça permet de regarder les gens de la vraie vie comme s’ils étaient des personnages d’histoires. Et d’imaginer leur existence folle, leurs rêves et leurs travers. J’aime bien que les hommes soient fous. Nous sommes tous fous, drôles et ridicules, tant mieux. J’aime bien qu’on s’énerve, qu’on pleure et qu’on rie souvent pour rien. J’ai un peu peur du monde d’aujourd’hui mais je suis prise dans le tourbillon alors je lance des points d’interrogation et je nous regarde."


Virginie Bihorel

Cerise

Virginie Bihorel


"Depuis sa naissance à Paris il y a 27 ans, Cerise se démène pour attirer l’attention d’une sœur qui serait bien restée fille unique. Petite, on lui réclamait des chansons aux repas de familles, elle se prêtait volontiers au jeu et faisait « Le spectacle ». Enfermée dans son mutisme, l’aînée semblait indifférente à son numéro, ce qui la mettait dans tous ses états. Moins brillante que Cassis, Cerise n’a pas poursuivi ses études, elle a essayé beaucoup de voies sans jamais vraiment trouver la sienne. Boulimique de vie, elle court en permanence après les petits boulots, les voyages, la mode, les rencontres, le bruit. Incapable de se poser, elle brasse de l’air pour chasser les idées noires de sa sœur, de peur d’être contaminée. Aujourd’hui, le spectacle continue pour celle qu’elle adore, et peut-être pour elle-même. Mais attention : si elle n’a plus son public favori, elle risque de tomber…"


Claire Le Goff

Aïmal

Claire Le Goff


"Aïmal. Comme : j’ai mal, j’aime mal.
J’aimerais bien que ça change.
Et puis Aï, c’est l’amour en chinois, c’est aussi l’harmonie, l’union en japonais… mais le mal inverse la tendance, comme dans malheureuse (moi), ou maladroit (lui). Je vis au troisième avec Nuno. Jamais un mot gentil, jamais les mots qu’il faut. Il me regarde de loin, bêtement. Il est mou comme un bon chien. Alors je m’ennuie, je sors seule la nuit, et je rentre en hurlant.
Je n’ai rien, plus rien, sauf un balcon où m’accrocher, et des mots pour libérer mon cri.
En dessous c’est le vide, puis la foule. Sur ma balustrade, je fais mon spectacle, mais personne pour applaudir.
Aïmal. Comme : un aï, petit animal. Avec des griffes, et qui s’agrippe et qui grimace. Bête et moche."


Ronan Le Nalbaut

Nuno

Ronan Le Nalbaut


"Je n’ai jamais rien compris à l’amour.
En fait, je n’ai jamais rien compris à grand-chose. C’est peut-être pour ça que j’ai voulu monter sur scène. Après tout, je n’ai jamais rien compris aux femmes. C’est sans doute pour ça que j’ai voulu me placer entre les mains d’une d’entre elles pour être dirigé sur un plateau et dire les quelques mots qu’elle m’aura donné à défendre.
Certains, devenant comédien, cherchent peut-être à sonder l’âme humaine. Moi, je n’y ai trouvé que des questions. Attention, je ne me plains pas. Du moins, pas tout le temps. Je ne sais pas bien pourquoi, mais je m’y retrouve assez dans ce flou. C’est fascinant. Et puis ça me pousse à espérer. Espérer que vous m’aimerez. Même sans comprendre pourquoi."


Marthe Lutz

Cassis

Marthe Lutz


"Je suis née fille. On ne sait pas pourquoi mais c’est comme ça.
De toutes façons, je n’ai jamais voulu être un garçon. Ca fait trop de bruit les garçons; et puis ça se passionne pour des trucs bizarres.
J’aime pas le bruit. Les trucs bizarres non plus.
J’ai une sœur. Elle s’appelle Cerise. Elle est née fille aussi, mais elle, elle fait beaucoup de bruit.
J’aime ma sœur. Elle me fait rire parfois mais elle me fatigue, souvent.
C’est parce qu’elle a toujours fait beaucoup de bruit pour rien que j’ai fini par comprendre que la vie c’était pas ça.
J’aime la vie. J’aime pas la futilité.
Ca sert à rien de s’agiter. Il suffit de se poser et de respirer pour se sentir vivant. Comme Boudha. Sur un canapé c’est bien. Moi j’aime bien.
J’aime savourer chaque seconde du temps qui passe. J’aime écouter et regarder le temps qui passe.
C’est pour ça que j’aime pas le bruit."

Dimitri Michelsen

Treffle

Dimitri Michelsen


"Moi, c'est Treffle...euh non, no no en fait ca se prononce treffeul...Oui je viens des Etats-Unis..."Mais qu'est ce que vient faire un américain dans un appartement parisien?" surement vous vous demandez, hein? Eh bien je vais vous expliquer: depuis tout petit j'ai cherché a etre plus grand, ou plus fort ou plus intelligent, c'est à dire se dépasser. Parce que moi je crois le but dans la vie , c'est trouver son route, d'ailleurs c'est interessant ça,la route qui est le but, je pense. En tout cas moi j'ai emprunté la voie d'un homme formidble que j'ai rencontré il ya quelques années en Ind... mais nevermind, peu importe le chemin, pourvu qu'on aie la sagesse apres tout. et donc Paris...je crois juste j'ai senti c'etait le bon endroit pour moi. Oui. Oui, le bon endroit.


Stéphane Milochévitch

Stéphane Milochévitch

Création musicale


Multi-instrumentiste en grande partie autodidacte, Stéphane Milochevitch participe à différents projets musicaux sur scène, sur disque, pour le cinéma et la danse, et à présent pour le théâtre avec la bande son de Chacun chez soi. Pour réaliser la musique du spectacle, il a utilisé une guitare slide, un piano électrique, une guitare électrique et des prises de son d’ambiances de ville.

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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