Ecrire parce que même si tout a été dit, il y a encore mille façons de le dire et parce que même si les humains se ressemblent, chaque époque a ses histoires.

Mettre en scène pour donner corps aux voix écrites et passer de la construction mentale à la construction organique d’un récit.

Travailler les mots, composer des musiques différentes pour chaque personnage et jouer des registres.

Ne pas chercher un style confiné mais élaborer une partition protéiforme qui reflète mieux notre temps et qui permet de mêler les références, de passer de la douleur au burlesque et de l’angoisse au rire.

Garder le langage au cœur du texte et laisser une place à la poésie qui nous manque.

S’attacher aux personnages : fragiles et beaux dans leur ridicule. Les voir danser sans corps, fantomatiques et dessinés, puis les laisser attendre la parole.

Servir les acteurs.

Ecrire de belles partitions et leur faire confiance. Ils peuvent emmener le texte vers des mondes inattendus.